Difficultés scolaires, dyslexie, dysphasie...

Publié le par MARIF

Stimuler l'écoute de l'enfant dyslexique ou dysphasique pour réduire les difficultés scolaires.

Stimuler l'écoute de l'enfant dyslexique ou dysphasique pour réduire les difficultés scolaires.

I. Difficultés scolaires.

   De nombreux enfants éprouvent des difficultés scolaires : "Dys", troubles de l'attention, difficultés de concentration, troubles du comportement.

   Lorsqu'un enfant présente ce types de difficultés, on commence par poser un diagnostic, puis on croit que c'est irrémédiable, qu'il sera comme cela jusqu'à la fin de sa vie. Or il n'en est rien ! Les découvertes des neurosciences nous prouvent tous les jours que le cerveau a une immense capacité de régénération. Il peut changer ses comportements, il peut trouver d'autres circuits lorsque certains sont endommagés. Le cerveau possède une plasticité, c'est à dire que rien n'est figé.

 II. Dyslexie, dysphasie.

   Un enfant "dys" a un cerveau capable d'installer de nouvelles connexions. Il est important de le stimuler, au lieu de le laisser s'engluer dans un  comportement inefficace. On n'est pas dyslexique. J'ai aimé cet article, écrit par une orthophoniste qui elle, comme moi, pense qu'on peut stimuler le cerveau pour "sortir" de la dyslexie. Ses mots m'ont parlé : "Pour que votre enfant, inconsciemment, n’associe pas sa personnalité avec la dyslexie, ne dites jamais de lui qu’il est dyslexique."

(Pour le moment, même si on rencontre des "familles de dyslexiques", rien ne prouve que cela soit génétique.)

Alors quoi faire ? Lire à voix haute. Lire à voix haute est un exercice indispensable, pourquoi ? Parce que,

III. Lire revient à entendre les mots.

"Lorsque nous apprenons à lire, nous réorientons des circuits de neurones afin que les régions visuelles reconnaissent les chaînes de lettres et qu'elles les envoient vers les aires du langage. Le résultat, c'est que chez un bon lecteur, les mots lus sont traités exactement comme des mots entendus : l'alphabétisation crée une nouvelle porte d'entrée visuelle vers les circuits du langage. " (cf. S. Dehaene. "Apprendre")

 

IV. Quoi faire d'autre ? Stimuler le cerveau pour qu'il crée de nouvelles connexions. Comment stimuler le cerveau de l'enfant "dys" ?

    Je crois que tout enfant peut progresser et réussir sa scolarité, que ce soit une filière technique ou plus générale, selon son choix. (Sauf pathologie très grave évidemment)

   C'est pourquoi je me suis intéressée à la méthode Tomatis, car elle agit au niveau du cerveau. En stimulant l'écoute, par le biais du renforcement naturel des muscles de l'oreille moyenne, le programme audio-vocal permet au cerveau de changer certains comportements. En particulier au niveau de l'anxiété, de l'hypersensibilité, l'hyperacousie, qui sont présentes chez ces enfants à des degrés divers. Mais aussi au niveau de la concentration, de l'attention, de la mémoire. Quant à la lecture elle s'améliore rapidement puisque nous lisons avec notre oreille !

 

V. Les résultats apparaissent rapidement

 

   Les enfants dyslexiques dont je m'occupe, découvrent le plaisir de lire. De plus, le vestibule gère la motricité, il conditionne nos mouvements, donc en stimulant l'écoute on améliore l'écriture.

   Grâce à la méthode Tomatis, ces enfants développent leurs capacités de façon plus efficace, car leur écoute va devenir plus performante. J'utilise aussi le chant, la lecture à voix haute et le piano, non pas pour en faire des musiciens, mais pour développer leurs fonctions cognitives, et ainsi, faciliter les apprentissages.
   ​La méthode intervient en complément d’autres spécialités (psychologues, orthophonistes, psychomotriciens, ergothérapeutes, graphologues).

   Une fois le changement d'écoute accompli, il n'y a pas de retour en arrière, tout progrès est acquis. Les dyslexiques qui se mettent à aimer lire continuent à lire de mieux en mieux. Et comme le cerveau a besoin d'être mis en contact au moins 4 fois avec une nouveauté pour l'intégrer, l'orthographe usuelle des mots s'améliore naturellement grâce aux heures passées à lire. Les règles de grammaire indispensables pour compléter une bonne orthographe seront aussi plus facilement intégrées.

   Les dysphasiques peuvent enfin communiquer avec leur entourage. Le témoignage d'une maman ici.

Un autre article ici.

   Cette méthode moderne de stimulation du cerveau a démarré en France dans les années 50, et existe maintenant dans le monde entier. Pour ma part, j'exerce dans l'Hérault (après 22 ans passés à Tours) et je me déplace à domicile. N'hésitez pas à m'appeler.

 

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